L’école régionale de la deuxième chance accueille son 1000ème élève

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Discours de Martin Malvy à l’occasion de l’accueil du 1000ème élève de l’école de la 2ème chance. Photo / CTI

L’école régionale de la deuxième chance recevait ce jeudi la visite du Président de la région Midi-Pyrénées à l’occasion de l’accueil de son 1000ème élève.

 

L’école régionale de la deuxième chance (ER2C), créée il y a 8 ans, dispense des cours de remise à niveau, un suivi personnalisé et une immersion en entreprise à des jeunes, âgés de 18 à 30 ans, sans diplôme ni qualification. Elle vient d’accueillir son 1000ème élève. A cette occasion, Martin Malvy, Président de la région Midi-Pyrénées, est venu visiter les lieux. « Seulement 65 % des jeunes arrivent jusqu’au baccalauréat dans notre région, c’est pourquoi des systèmes adaptés comme celui-ci sont nécessaires » déclare-t-il. L’ER2C est financée par les collectivités locales, dont la Région à hauteur de 50%, ainsi que par les entreprises et le Fonds social européen (FSE). Elle propose 500 stages chaque année et collabore avec 1500 entreprises dont ERDF qui a déjà embauché plusieurs élèves en CDI. Au terme de la visite, une convention de partenariat entre la Région, l’ER2C et ERDF a été signée avec Gilles Capy, directeur régional ERDF Sud-ouest.

 

Témoignages d’anciens élèves

« Avant, j’étais un peu perdue dans ma tête et je ne savais pas quoi faire de ma vie » explique Andgélévie, 31 ans, élève en 2007. « Aujourd’hui, grâce à l’école, j’ai obtenu un CAP petite enfance et j’ai été embauchée en CDI dans une crèche. C’est comme ma maison ici, je ne l’oublierai jamais, je reviens de temps en temps pour prendre des conseils et revoir Annie, ma coach, qui m‘a beaucoup aidée, qui m‘a appris à être plus calme et m‘a guidée ». Abdelkader, également « perdu » à son arrivée et désormais « titulaire d’un BEP et d’un baccalauréat professionnel », invite Marc Martin, le directeur de l’ER2C, à son futur mariage. Fatima de son côté affirme « aimer cette école » qui lui a « appris tant de choses » et verse quelques larmes. Martin Malvy confie être « frappé par l’ambiance qui règne ici, par les liens de vie, d’amitié, de reconnaissance réciproque qui se nouent » et y voit « une des raisons d’une telle réussite ».

Au vu des résultats positifs du dispositif, de l’ordre de 3 élèves sur 4 trouvant un emploi ou une formation professionnelle à sa sortie, l’ouverture d’autres établissements dans la région est en pourparlers.

 

Laetitia Vieillescazes