La mobilisation en perte de vitesse

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15 000 selon la préfecture de Haute-Garonne, 120 000 selon les syndicats. Des deux côtés, les chiffres sont en baisse. La faute aux vacances qui ont fait déserter une grande partie des lycéens du cortège.


Pour ce 7ème jour de grève nationale contre la réforme des retraites, il ne fallait pas s’attendre à une hausse des batteurs de pavé. Jeudi matin à Saint-Cyprien, rares étaient les lycéens et les quelques jeunes présents avaient du mal à avouer que les vacances de la Toussaint ont provoqué des coupes dans les rangées.

À 10 minutes du départ de la manifestation, le rassemblement ne payait pas de mine tant les rangs étaient clairsemés. Mais à H+10 minutes de la mise en branle, l’affluence était à la hauteur des attentes des syndicats qui ont ainsi pu compter sur 120 000 personnes en renfort. La police elle a été bien entendu plus timorée en comptant 15 000 marcheurs.

Airbus, Renault, Molex, le Trésor public, les éboueurs, la Poste les infirmières et bien d’autres, l’inter-syndicale a une fois de plus réuni un large panorama des travailleurs toulousains. La colonne a une fois de plus remonté les allées Charles de Fitte, traversé le pont des Catalans pour continuer sur le Boulevard Lascrosses jusqu’au Boulevard de Strasbourg pour se disperser au croisement des allées Jean-Jaurès. Les perturbations habituelles des transports ont accompagné le mouvement et Tisseo annonce que les réseaux de soirée du bus et du métro pourraient être touchés.

 

Walid Hamadi