Les 22, 23 et 25 Novembre, dans le cadre des 17ème journées nationales des prisons, diverses manifestations sont organisées à Toulouse. Photo / CTDRLes 22, 23 et 25 Novembre, dans le cadre des 17ème journées nationales des prisons, diverses manifestations sont organisées à Toulouse. Afin de sensibiliser le public aux conditions de vie en milieu carcéral, le Groupe National de Concertation Prison (GNCP) organisateur de ces journées, a choisi de mettre l’accent sur la liberté d’expression « quasi inexistante » des détenus.
« Prison : la dernière grande muette » voila l’intitulé des 17ème journées nationales des prisons qui ont débutées cette semaine. En France il semblerait que la parole soit elle aussi retenue captive dans les centres pénitenciers. Si en théorie l’interdiction de parler n’est plus en vigueur dans les lieux de détention, leurs occupants ont bien du mal à faire entendre leur voix.
Paradoxalement, ceux là même qui appliquent cette triste censure ne sont pourtant pas mieux lotis. En 2007 Eric Carré surveillant pénitentiaire à la Maison d’arrêts de Seysses s’était vu notifier d’un blâme pour avoir dénoncé dans la presse les conditions précaires dans lesquels vivait la population carcérale. La ligue des droits de l’homme, la CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Evacués), la Croix-Rouge ainsi que les autres membres du GNCP propose donc une série de projections et de débats orientés sur ce sujet sensible. Une façon d’échanger autour d’un univers ou encore trop de maux sont passés sous silence…
Joelle Keclart
 organisateur de ces journées, a choisi de mettre l’accent sur la liberté d’expression « quasi inexistante » des détenus.){kind=link}