Prison St Michel: verdict mitigé

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Vendredi dernier, la Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) s’est prononcée favorablement pour classer une partie de la Prison St Michel en tant que monument historique. Un premier pas vers la victoire pour les uns, une catastrophe pour les autres, le point sur cette affaire.


La Commission régionale du patrimoine et des sites, a jugé vendredi dernier, qu’une partie de la Prison St Michel seulement, pourrait être inscrite aux Monuments historiques: le castelet (les deux tours qui donnent sur la grande rue St Michel), et la cour intérieure.

« Cette décision risque de livrer un élément majeur du patrimoine historique et architectural toulousain aux spéculations, à l’encontre de ce que souhaitaient les Toulousains et l’ensemble des élus » déclare Pierre Cohen, dans un communiqué. Mais tous les élus ne sont pas déçus par la décision de la CRPS.

En effet, Jean Luc Moudenc, chef de file du groupe « Toulouse pour tous », estime qu’elle est « une étape essentielle dans le processus de sauvegarde de l’ensemble architectural ». Il explique par ailleurs, que la partie non inscrite sera également protégée par « le périmètre de visibilité », qui protège les alentours de l’entrée et de la cour d’honneur.

 

Quant à la suite des évènements, le préfet, Dominique Bur, a annoncé hier matin que la mairie était prioritaire pour racheter les bâtiments non protégés. Prix d’amis oblige, le montant est fixé à plus de 11 millions d’euros. Maigre consolation, la partie classée est cédée pour la somme symbolique de 1euros.

Coralie Bombail