Samedi 29 janvier, à l’occasion de la journée nationale pour l’abolition de la viande. Photo / CAASamedi 29 janvier, à l’occasion de la journée nationale pour l’abolition de la viande, l’association toulousaine Animal Amnistie a organisé une action choc de dégustation de viande humaine, place du capitole.
Animal Amnistie, association de défense des animaux, n’a pas fait les choses à moitié pour interpeler l’opinion sur sa cause. « De la viande humaine en barquette », de quoi choquer les passants, nous explique Daniel Lacourt, Président de l’association. En guise de viande humaine, un produit végétal à la protéine de blé, une solution alternative «goûteuse et bleuffante », nous assure t-il.
Cette association, qui a vu le jour en 2007, a pour objectif premier de sensibiliser la population sur la souffrance des animaux, « l’animal n’est pas un meuble, c’est un être vivant » déclare Daniel Lacourt. Elle veut également informer sur les enjeux de la consommation de viande, à la fois pour l’environnement et pour la santé.
Mais les habitudes sont ancrées, et pour y remédier, l’association tente de montrer qu’une autre alimentation est possible. Stands d’information, organisation de pique-niques, livres de recettes de cuisine… « On peut tout fabriquer sans produits animaux », mais pour quel goût? Daniel Lacourt, nous affirme que les végétariens prennent plaisir à manger, « nous sommes gourmands et gourmets » se réjouit-il.
Au delà de la consommation de viande, le combat de l’association va plus loin. Elle lutte contre tous les mauvais traitements infligés aux animaux, des bêtes de cirques aux rats de laboratoire. Une action est d’ailleurs prochainement prévue contre les tests sur ces animaux. « Il y a des solutions alternatives, elles existent et se pratiquent déjà ailleurs ».
Coralie Bombail
