Jean François Copé sera demain à Toulouse pour lancer la campagne présidentielle dans la région. Une semaine après le discours de Martine Aubry, l’UMP va tenter de mobiliser la droite toulousaine derrière Nicolas Sarkozy.
Jean François Copé tiendra demain soir une réunion publique à Toulouse, « pour donner le coup d’envoi des élections présidentielles en Midi Pyrénées » explique Pierre Espuglas, le porte-parole de l’UMP 31. Une campagne « d’adhésion et de mobilisation » qui est loin d’être gagnée d’avance dans une région et une ville marquées à gauche. Mais Pierre Espuglas ne s’avoue pas vaincu, « on ne pratiquera pas la politique de la chaise vide » déclare-t-il. Pour le porte-parole de l’UMP 31, il y a encore une place pour le parti présidentiel à Toulouse, « une ville qui a été 30 ans à droite » tient-il à rappeler.
D’autant qu’aujourd’hui « la fédération est enfin en ordre de marche » souligne-t-il. Un point positif que Jean François Copé devrait aborder demain « il fera le point sur l’unité et l’apaisement retrouvé au sein de l’UMP 31, après les élections agitées de décembre dernier ». On se souvient en effet des rivalités qui avaient divisé la fédération lors de ses élections internes. Jean Luc Moudenc, Brigitte Barèges et Dominique Baudis s’étaient opposés à Chistine de Veyrac, la présidente sortante de l’UMP 31.
Si la fédération de la Haute Garonne, a certes retrouvé une unité derrière son président Jean Luc Moudenc, Pierre Espuglas a conscience que « Nicolas Sarkozy fera surement un score en deçà de la moyenne nationale. » Toutefois « l’objectif est que le différentiel soit minoré ».
Coralie Bombail
