Le Grand Toulouse soutient les coopératives en 2012

886

Antoine Maurice, Saliha Mimar, Jean-Pierre Bugada, Jean-Claude Detilleux et Michel Roux lors de la présentation de l’année internationale des Coopératives à Toulouse. Photo / CTI

L’ONU a proclamé 2012 année internationale des coopératives. Une manière de rendre hommage à une forme de structure qui a su résisté à la crise économique et financière mondiale.


En 2012, l’ONU s’associe avec le Grand Toulouse à l’occasion de l’année internationale des coopératives. Cette vaste opération de sensibilisation compte toucher à la fois l’opinion publique et le gouvernement. L’objectif est de rappeler que les coopératives sont des acteurs importants de l’économie sociale et solidaire. « Elles ont résisté à la crise, et ont même été créatrices d’emplois » signale Jean Claude Detilleux, président de Coop FR (Groupement national de la coopération).

Sur le Grand Toulouse « les 49 SCOP (société coopérative ouvrière de production) et SCIC (société coopérative d’intérêt collectif), représentent 627 emplois dont 49 créés en 2011 » précise Saliha Mimar, déléguée de la communauté des communes.

En cette période où le chômage atteint des sommets, il apparaît comme nécessaire d’informer les jeunes sur cette possibilité, « car ils peuvent bénéficier d’aides de la part des collectivités qui n’existent pas pour les autres entreprises » explique Saliha Mimar.

Mais pour rendre cette structure plus attractive, le gouvernement doit prendre des mesures adaptées à leurs particularités.

 

Message aux pouvoirs publics

Pour les coopératives, cette année est l’occasion d’émettre des propositions à l’attention des pouvoirs publics afin d’améliorer leurs statuts. Le président de Coop FR, Jean Claude Detilleux, expose deux revendications principales. La première consiste à « simplifier la législation sur les coopératives pour les rendre accessibles aux créateurs ». Un texte sur le sujet a déjà été introduit au parlement, « mais il est bloqué par le sénat » explique t-il.

Le deuxième point suggère que « les mesures prises pour les PME soient également applicables à nos structures ». Elles souhaitent, en effet, être traitées comme des entreprises, notamment pour le financement, qui provient le plus souvent des banques coopératives.

La semaine européenne des coopératives en avril, et la journée internationale du 2 juillet seront l’occasion d’entendre leurs voix, et peut être même de susciter des vocations.

 

Coralie Bombail