La 8ème saison de La France a un incroyable talent débute ce mardi sur M6. L’occasion pour de nombreux artistes amateurs et professionnels de venir se tester devant le jury composé de Sophie Edelstein, Dave, Gilbert Rozon et Andrée Deissenberg. Entretien avec Alex Mendes, co-fondateur de la troupe de danse brésilienne Meu Brasil qui représentera Toulouse.
Toulouse Infos : Comment vous êtes-vous retrouvé à participer à cette émission ?
Alex Mendes : Ce qui est amusant est que nous avons été contactés par la production pour participer au pré-casting de Toulouse. Nous ne savons pas trop comment ils nous ont trouvé. Il est vrai que nous faisons des spectacles aussi bien en France qu’en Belgique, en Suisse ou encore au Maroc, mais c’était une surprise. Nous nous sommes dit que ce genre d’expérience pouvait toujours être intéressante, donc nous avons créé une chorégraphie de deux minutes pour le show et nous y sommes allées avec la troupe. Je tiens à préciser sur ce point que c’est la troupe de Meu Brasil et non l’école qui se rend à l’émission.
T.I : Quelle est la différence entre les deux ?
A.M : Les deux ont été créés officiellement en 2007, mais la troupe a beaucoup plus d’ancienneté. Je suis venu depuis Salvador da Bahia il y a 12 ans pour venir faire mes études en France et je faisais à côté de la danse brésilienne pour gagner un peu d’argent. Avec le temps, la danse a pris le pas sur mes études et j’ai créé une troupe avec Monica afin de faire des animations. Nous sommes alors devenus professeurs de danse et chorégraphes. Lorsque nous avons lancé l’école en 2007, nous en avons profité pour solidifier la troupe de danse, passer des castings et recruter différents danseurs professionnels. En parallèle, l’école a débuté à 6 élèves et nous animions un cours par semaine, à présent, nous avons 70 élèves pour deux à trois cours tous les soirs.
T.I : Pour revenir à l’émission, pas trop de pression ? Comment était l’ambiance là-bas ?
A.M : Nous essayons de toujours garder les pieds sur terre, mais c’est vrai que de passer dans une telle émission est un sacré challenge. Au début, nous nous demandions si nous serions assez bons aux yeux des professionnels, car c’est de haut niveau malgré tout. Après, pour ce qui est des coulisses, nous étions avec des magiciens comme des culturistes, et lors de notre passage nous n’allons pas cacher que nous étions le groupe qui attirait le plus les caméras. Quatorze personnes en tenues de danse en train de s’amuser et jouer de la musique Brésilienne, ça ne passe pas inaperçu. On risque donc de nous voir beaucoup vu le nombre de caméras qui étaient braquées sur nous.
Pour ce qui est des attentes, comme je disais, nous espérons déjà nous montrer à la hauteur du jury. Cela fait 10 ans que notre troupe tourne un peu partout, et ça nous permettra de savoir où nous en sommes. L’émission ne va pas nous changer, mais elle nous propulse à une autre ampleur. Cela peut nous apporter beaucoup en visibilité et nous aider aussi à faire parler de l’école que nous sommes en train de lancer à Paris.
T.I : Et vous prenez des vacances de temps en temps ?
A.M : Je pense que ça ne sera pas au programme de l’année à venir ! Nous donnons des cours à Toulouse, à Saint-Sulpice, et nous allons monter une fois par semaine pour faire de même à Paris. En plus, la coupe du monde de football qui va débuter en 2014 se déroulera au Brésil, ce qui va lancer un effet de mode qui nous fera encore plus travailler. Après, je pense qu’il y a pire comme travail, donc les vacances attendront…
Propos recueillis par François Nys
