26ème éditons du prix du jeune écrivain

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Les écrivains en herbes ont pu recevoir les récompenses de leurs récentes publications. Photo / CRMPCe mercredi,  au conseil régional de Midi-Pyrénées, les écrivains en herbes ont pu recevoir les récompenses de leurs récentes publications. Cérémonie, photos, discours, tout est fait en grand pour les,peut-être, futures Camus, Balzac et bien d’autres.


Pour la 26ème année consécutive, le prix du jeune écrivain a été remis à plusieurs auteurs. «  Ce prix récompense beaucoup de travail, c’est réjouissant pour nous, pour eux, pour tout le monde littéraire » explique Marc Sebbah, président de l’association du prix. Sur les 25 éditions précédentes, 45 lauréats « recensés » publient régulièrement des ouvrages. Une notoriété de plus en plus importante qui  fait « plaisir » aux organisateurs. En quelque années ce concours est passé de l’échelle régionale à l’échelle mondiale. En effet,  depuis 1999, il peut être décerné aux étrangers publiant en français « Depuis que notre concours s’est élargi dans le monde entier, on ressent un vrai plus. Souvent les écrivains provenant des pays sudistes exprime leur révolte dans les ouvrages » souligne Marc Sebbah. D’ailleurs, le grand lauréat de cet année est un étudiant Suisse de 21ans, récompensé grâce  à son ouvrage « L’idiot du Village ».

 

Un tremplin pour les jeunes écrivains ?

Crée, il y a 26 ans, dans la commune de Muret, ce prix est de plus en plus influent dans le monde littéraire. « C’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour avoir des fiches de lecture. C’est une passerelle qui me permettra, je l’espère, d’être publié d’ici quelques années » confit Baptiste Mongis, seul représentant de la région toulousaine, et étudiant en Licence art du spectacle. La plupart des lauréats ont commencé à écrire bien avant d’être informé de l’existence d’un tel concours. Lorsque l’on évoque, avec certains d’entre eux, la possibilité d’en faire leur métier, la réponse est quasi unanime « On aimerait mais il est très difficile de gagner sa vie en écrivant ». Quoi qu’il en soit, même si cela ne leur suffit pas pour en vivre,  il est clair qu’il continueront à écrire et qui sait…

Buhagiar Rémi