Le festival « Boudu la jongle » s’installe aux Argoulets jusqu’à dimanche

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Du 10 au 15 juillet, dans la zone verte des Argoulets et à la maison du judo, spectacles, concerts, jongle, acrobaties, initiations, danses ou encore monocycles seront à l’honneur. Retour sur ce festival qui est « bien plus qu’une convention, il allie événement, spectacle, rencontre et sport. »

 

Des mois de préparation, des heures de montages et voilà deux chapiteaux et de nombreux stands érigés au milieux de la zone verte du quartier de Jolimont. Cette année encore ce sont plusieurs centaines de jongleurs qui vont s’y retrouver pour y échanger techniques, conseils, et savoir-faire. Tous les amateurs peuvent s’y exercer puis s’ils le souhaitent, se produirent sur une scène ouverte en soirée.

Mais c’est bien plus que les bénévoles de l’association « Par Haz’Art » souhaitent apporter au public toulousain, français et étranger. Il y a une véritable volonté d’« ouvrir un maximum au grand public les valeurs de comunion, de partage et d’entraide » selon les termes de Laurie Velluet, responsable de la communication sur le site, expliquant que le public est « acteur et spectateur de cette réunion de jonglerie » et que « tout ce festival n’est que convivialité ».

Ainsi, ce regroupement ne se déroule pas seulement au travers de spectacles acrobatique ou de concerts, mais également par des initiations à la jonglerie et à l’univers du cirque. Initiations « intergénérationnelles où des enfants de maternelles et des adultes peuvent se retrouver » mais également échanger. « Le but, c’est d’être heureux en vivant simplement, et quand on jongle on transmet une véritable énergie. Finalement la jongle c’est quelque chose de très simple et de très humain » explique Sébastien Morisot, organisateur de la convention.

 

La convention de 2012 : une revanche

L’organisation d’un tel festival n’est pas toujours une partie de plaisir et pour cause. En 2009 l’association déménage et décide de s’installer à Toulouse, mais un manque de nouvelles relations et d’échanges assez important avec la mairie oblige Boudu la jongle à annuler le regroupement. Puis en 2010 et 2011, c’est le mauvais temps qui s’invite et brise un peu la bonne humeur des festivaliers. Aujourd’hui, « on a super bien bossé avec la mairie, on est très content de pouvoir accueillir les visiteurs et les jongleurs avec les conditions dans lesquelles on voulait les accueillir » se réjouit Sebastion Morisot.

Marie Leconte