Toulouse. 3e édition de « L’Espagne sur son 31 – La nuit andalouse »

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Toulouse. 3e édition de "L’Espagne sur son 31 – La nuit andalouse" Photo : g_ennea/dr
Toulouse. 3e édition de « L’Espagne sur son 31 – La nuit andalouse »
Photo : g_ennea/dr

Cet événement musical, dont la direction artistique est confiée à l’auteur-compositeur Vicente Pradal, a été lancé en 2019 dans le cadre de la commémoration de l’exil républicain espagnol. Il met à l’honneur des artistes reflétant la diversité de l’Espagne au son des grands noms de la musique andalouse et du flamenco.

La soirée débutera par un bal sévillan animé par les six musiciens du groupe toulousain Careos, qui invitera le public à danser au rythme de la sevillana, danse traditionnelle de Séville, emblématique des ferias d’Andalousie et du sud de la France.

Cette 3e édition accueillera la jeune chanteuse espagnole de Jerez, María Terremoto, proclamée par les médias « la princesse du cante jondo », pour un voyage à travers la mémoire de ses ancêtres, s’appropriant la seguiriya, la soleá, la bulería et les fandangos.

En clôture de cette soirée, le bailaor Juan Manuel Montoya, surnommé Farruquito, petit-fils de l’illustre Farruco, offrira au public son spectacle intitulé « Íntimo » qu’il interprète, accompagné de ses musiciens fétiches, au cœur de l’histoire et des traditions flamenca et de sa propre identité.

« L’Espagne sur son 31 – La nuit andalouse » réunit près de 1 200 spectateurs lors de chaque édition dans la cour de l’Hôtel du Département.

« En organisant L’Espagne sur son 31 – La nuit andalouse, le Conseil départemental met en avant les liens profonds qui unissent l’Espagne et notre territoire. Placée sous le signe de la musique et de la danse, sous la direction artistique de Vicente Pradal, cette manifestation rappelle ce pan d’histoire commune que nous partageons avec ces milliers d’exilés espagnols qui ont fui la barbarie et la tyrannie franquiste », souligne Georges Méric.

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La rédaction