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Lors du Grand Prix Photographique à Paris, en 2015, Maxime Franch a obtenu à 19 ans le 1er Prix du public pour son reportage sur les sans abris.
En 2012, il achète son premier appareil photo et commence à photographier les gens autour de lui en se laissant porter par sa curiosité. Puis, lors d’une sortie scolaire, il s’intéresse à Illi, un homme assis dans la rue et lui demande l’autorisation de le photographier.
« Je suis vite allé faire tirer une photo qu’il avait choisie, et je la lui ai donnée. J’essaie toujours de donner un tirage aux personnes que je rencontre, si j’ai la chance de les revoir. Illi est sans doute la plus belle d’entre toutes, ce moment est inoubliable. »
C’était le début de sa série « Homeless », un regard sensible sur le monde des sans-abris.
« Au Coeur de l’Atlas » relate en images son séjour au Maroc, où, en marge du rallye Aïcha des Gazelles du Maroc, il participe à la caravane médicale qui mène des actions au sein des villages qui survivent sans aide médicale permanente, dans les villages les plus isolés.
Enfin, pour la série « Brins d’espoir », Maxime Franch a accompagné une ONG au Bénin, et en tire un reportage sur la pauvreté et une de ses conséquences les plus importantes : l’abandon de certains de leurs enfants par des familles qui les confient à l’adoption afin qu’ils puissent avoir une vie meilleure. Ce phénomène est appelé « Vidomégon » ce qui veut dire « enfants placés ».
Ce jeune photographe de 24 ans, qui vient de terminer ses études à l’Ecole des Gobelins, et est promis à un bel avenir est à découvrir au Centre culturel Alban Minville, lors de cette exposition qui sera présentée jusqu’au 24 avril.
– Maxime Franch « Homeless », « Au coeur de l’Atlas », « Brins d’espoir » exposition jusqu’au 24 avril 2020
– Centre Culturel Alban Minville – 1 place Martin Luther King – 05 67 73 87 60 – métro ligne A, station Bellefontaine
La rédaction
