En réponse à l’affaire Benalla, un syndicat étudiant appelle au rassemblement samedi à Toulouse

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En réponse à l'affaire Benalla, un syndicat étudiant appelle au rassemblement samedi à Toulouse Cprésidence république N.Bauer dr
En réponse à l’affaire Benalla, un syndicat étudiant appelle au rassemblement samedi à Toulouse
Cprésidence république N.Bauer dr

Suite à l’affaire Benalla et aux propos d’Emmanuel Macron, l’Union des Étudiants de Toulouse a annoncé sur les réseaux sociaux la tenue d’un rassemblement samedi 28 juillet sur la place du Capitole à 14 heures. Le syndicat affirme que c’est : « un moyen pour eux de demander des explications au gouvernement ou d’exiger la démission du président de la République ».

 

 

 

Toujours sur les réseaux sociaux, sur la page de l’évènement, on peut y lire : « Depuis l’identification d’Alexandre Benalla sur les vidéos des violences policières du 1er Mai dernier, pas un jour ne passe sans que la presse ne révèle un énième dossier sensible sur celui qui semble désormais être l’homme de main d’Emmanuel Macron. Salaire faramineux, chauffeur, voiture et appartement de fonction, brassard de police, port d’arme, habilité secret défense, les révélations sur les passe-droits et privilèges d’Alexandre Benalla, mis en examen pour violences en réunion, se sont accumulées sans que l’Élysée, qui le protégeait jusqu’alors, ne s’en émeuve ».

 

Samedi, une manifestation « Allons chercher Macron » est également organisée à Toulouse à l’appel de plusieurs associations, syndicats et partis politiques. Pour rappel, Emmanuel Macron affronte sa première « grave crise politique ». Les révélations de l’affaire Benalla, filmé violentant des manifestants le 1er Mai à Paris, provoquent une profonde vague d’indignation. En réaction, Emmanuel Macron s’est dit seul « responsable ». Il est à noter que ce mercredi, certains bureaux de l’Elysée ont été perquisitionnés.

 

Hier matin, à Tarbes, une manifestation « bruyante » a eu lieu entre la place de Verdun et la préfecture de Tarbes. Les manifestants, armés de trompettes ou de sifflets ont tenté de réveiller le Président de la République, pensionnaire des locaux de la préfecture des Hautes Pyrénées cette nuit-là. Les manifestants ont été arrêtés à quelques centaines de mètres de la préfecture par les CRS.

 

 

 

 

 

Virginie Tsiao