Quartiers prioritaires : ce que révèle l’Insee de l’Occitanie

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Quartiers prioritaires : ce que révèle l’Insee de l’Occitanie Photo : Toulouse Infos
Quartiers prioritaires : ce que révèle l’Insee de l’Occitanie
Photo : Toulouse Infos

L’Insee a dévoilé mercredi 11 juillet une étude sur les profils des 105 quartiers prioritaires que compte la région Occitanie. 6% des habitants d’Occitanie vit dans un quartier prioritaire. Ces quartiers réunissent environ 350 000 habitants, pour un revenu médian annuel de 12 279 euros. Les agglomérations de Toulouse et Montpellier concentrent une partie importante de cette population.

 

 

 

 

Plus de la moitié de la population des quartiers prioritaires en Occitanie vit avec moins de 1 000 € par mois. Le taux de pauvreté y est de 48,7 % (le plus élevé de France métropolitaine) contre 17 % dans le reste de la région. Le taux de pauvreté est de 46,4 % dans le Grand Mirail, de 43,2 % à Empalot, de 41,3 % aux Pradettes et de 41,1 % aux Izards-La Vache.

 

Pour rappel, en 2017, 10,5 % de la population active de la région Occitanie était en situation de chômage, soit la deuxième région de France au taux de chômage le plus élevé. Pour situer les choses dans son contexte, 4 habitants en âge de travailler (15-64 ans) du Mirail sur 10 ont un emploi et, 2 fois sur 10, il s’agit d’un emploi précaire (CDD, intérim). 1 habitant du Mirail sur 2 vit sous le seuil de pauvreté.

 

La population régionale compte 44 % de diplômés de niveau bac ou plus. Ce taux tombe à 27 % dans les quartiers en difficultés. Les familles monoparentales sont plus nombreuses dans les « petits » quartiers populaires. Alors qu’elles ne représentent que 9 % de la population régionale, elles sont 26 % dans le quartier des Barradels à Blagnac et 17 % en moyenne dans les quartiers prioritaires de la région.

 

 

 

 

Virginie Tsiao