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le samedi 30 janvier le collectif « Nous ne céderons pas » avait appelé à manifester partout en France contre la déchéance de nationalité et pour la levée de l’état d’urgence. Des manifestations avait eu lieu dans 70 villes de l’hexagone avec le soutien de 123 associations telles que la LDH (Ligue des Droits de l’Homme), la Cimade et le DAL.
Depuis, l’état d’urgence a été prolongé le 26 février pour 3 mois de plus. Samedi, des associations telles qu’ Attac ou le DAL s’associeront avec la CGT et le Syndicat de la Magistrature pour un nouveau rassemblement à 14h au square Charles-de-Gaulle.
Etat d’urgence mode d’emploi :
Comme la loi précédente, du 20 novembre 2015, l’état d’urgence permet d’ordonner des perquisitions en tout lieu, y compris un domicile, de jour et de nuit, s’il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics.
Historiquement voté pour faire face aux événements liés à la guerre d’Algérie, l’état d’urgence a été appliqué sept fois entre 1955 et 2015, et une huitième fois, décrété par le président de la République le 14 novembre 2015 sur tout le territoire en raison des attentats du 13 novembre 2015.
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Pierre Jean Gonzalez
