Derniére séance pour Martin Malvy

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discours de clôture de mandature Martin Malvy C : Toulouse Infos

C’est en présence de la Ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la ruralité, du Préfet de la Région Haute-Garonne, de la nouvelle Présidente élue Carole Delga, et devant plus de 600 invités, que Martin Malvy a prononcé,  à l’Hôtel de région, le discours de clôture de sa mandature, 2010 – 2015, à la tête de la Région Midi-Pyrénées.

 

En commençant par formuler des vœux de réussite à Carole Delga, (qui prendra ses fonctions le 4 janvier 2016 lors d’une élection par l’Assemblée régionale), Martin Malvy a affiché sa détermination et sa confiance dans l’avenir qui s’annonce pour la nouvelle grande région, Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

 

Un discours sous forme de bilan :

Durant cette cérémonie, il a tenu à remercier chaleureusement l’ensemble des élus et des représentants avec qui il a traversé ces années de mandature : « Partenaires de la vie régionale, vous avez été souvent associés à nos démarches. Vous avez contribué, chacun à votre façon, au travail permanent que nous avons conduit depuis 17 ans », a-t-il dit, avant de saluer la qualité des relations entretenues avec les différents interlocuteurs et l’implication des 3 422 agents qui sont au service de la région.

 

En portant un regard sur le chemin parcouru, il a passé en revue les défis que doit aujourd’hui relever la nouvelle région : « Être le premier pôle européen de l’aéronautique et de l’espace. En tête pour la recherche sur le cancer, l’agriculture, l’agroalimentaire. Devenir le premier vignoble AOC au monde. Le premier territoire bio en France et le premier producteur d’ovins. Être en avance sur le numérique, la robotique, les énergies renouvelables : C’est une chance » s’est-il exclamé. Et de poursuivre en disant : « Et c’est cet acquis qui nous reconnaît parmi les 20 régions les plus puissantes d’Europe. C’est sur cet acquis que ceux qui nous succéderont devront construire l’avenir», a-t-il affirmé. Pour illustrer son propos, il a alors mis en avant le développement régional des nouvelles filières : « Le numérique pèse ici déjà plus de 40 000 emplois. Toulouse et Montpellier sont labélisés French tech. Nous avons rejoint les 4 régions de France retenues par le gouvernement comme territoire pilote en matière de filières économiques. Nous avons renoué avec la robotique dans le cadre de l’usine du futur. L’espace Clément Ader est ouvert depuis quelques mois. L’Institut Régional du Travail est en chantier et fonctionne déjà. Le Centre Essais Aéronautiques de Toulouse sera dans ses murs dans moins de 18 mois. L’institut Français du sang contribuera, entre autres, au développement de la médecine régénérative ».

 

En poursuivant son bilan, il a fait état des 2 milliards d’euros qui ont été consacrés par la région au développement des établissements d’enseignement secondaire : « 9 nouveaux lycées ont été construits et 4 sont en chantier ou en projet. Nous avons inauguré des écoles sanitaires et sociales financées par la région », a-t-il précisé, sans oublier la restauration en cours de l’université Jean-Jaurès, l’amélioration du réseau routier et ferroviaire, les contrats d’appui au développement ou encore le développement des infrastructures touristiques et les investissements dédiés à l’environnement.

 

Dans une fin de discours empreinte d’émotion, il a tenu à montrer son optimisme dans l’avenir grâce à l’aide, notamment, des personnes avec qui il a travaillé durant ces 17 années : « J’ai vu beaucoup d’efforts, de courage, de détermination, de modernisation, de sacrifices et de beaux gestes… J’ai la conviction que nous pouvons avoir le sentiment d’avoir été parfois utile. Nous pouvons aussi avoir la conviction de nous être respectés au sein même de cette assemblée et à l’extérieur », et de terminer en disant : « Bonne chance à celles et ceux qui nous succéderont. Et du fond du cœur, merci à celles et ceux qui m’ont permis de transmettre le flambeau comme je souhaitais qu’il le soit. Parce que je pensais, et je pense, aujourd’hui, qu’il est entre de bonnes mains. »

 

 

Bruno Samé