Dead Groll
Originaire de Lannilis en Bretagne, Eléonore Rochas a vingt et un an et a le Punk Rock pour passion. C’est avec l’aide précieuse d’Hervé Labyre, d’Emily Zuz et de Don Joe, qu’elle sort son fanzine Dead Groll « quand il est prêt, pour le plaisir et pour soutenir la scène locale ». Heureusement pour elle il y a un terreau toulousain qui partage cet amour pour la musique de garage. Fraîchement diplômée en médiation culturelle, la jeune femme aimerait être chargée de diffusion, de production et encore plus, programmatrice de concerts.
Dead Groll, comprendre les chaussures défoncées, c’est 28 pages de régal à tirage limité de quarante exemplaires. Le fanzine est à prix libre, ces revenus permettent de couvrir les frais d’impression. Elle réédite tous les numéros à chaque fois qu’elle a l’occasion d’avoir un stand et tient beaucoup à l’objet papier. « J’aime le support papier, car on peut le trimbaler, le faire tourner. On y trouve des interviews, des chroniques, des articles bien léchés et des illustrations. Les illustrations des quatre premiers numéros sont de Didier Progéas, celles du cinquième de Marion Puech et celles du dernier numéro sont de moi, » explique Eléonore.
Mais d’où lui vient cette passion pour le Punk Rock ? « J’ai toujours écouté des vieux groupes, des vieux chanteurs. Je suis un peu allergique à ce qui se fait aujourd’hui. Le Punk Rock c’est très vaste, j’aime sa spontanéité qui ne rime pas forcément avec chansons à trois accords ultra répétitives. Quand j’ai entendu les Damned, The Heartbreakers et pour citer deux grands classiques Clash et Pistols ça a sonné pour moi comme une évidence. Je joue et chante avec une guitare folk mes compos, des reprises des Pogues et de Noir Désir. Je fais également partie d’un tout nouveau groupe, les Johnny’s lipstick, nous sommes quatre et jouons nos compositions », ajoute-t-elle.
Elle annonce la sortie de son Fanzine via sa page facebook, par le bouche à oreille et organise des soirées concerts pour l’occasion.
Anna An Duigou
