Tat Production, les studios toulousains qui montent

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Tat Production est une société de création 3D toulousaine située Place Dupuy. Depuis « Spike », dessin animé 3D diffusé sur France 3 à noël 2008, l’équipe n’a cessé de s’agrandir.

 

Tat Production a vu le jour à l’an 2000. A la base, ce sont trois personnes qui ont eu l’idée de créer cette société de production 3D. En 2006, l’équipe s’agrandit et accueille une vingtaine de personnes. Aujourd’hui, fort de son succès, Tat Production prévoit de tripler ses effectifs afin de passer à soixante salariés. Actuellement situés Place Dupuy, les locaux vont devoir changer de place pour accueillir tout ce beau monde. « Nous allons cependant rester à Toulouse » confirme Jean-François Tosti, producteur de Tat Production.

C’est en 2008 que la société toulousaine fait son apparition sur le petit écran. Les téléspectateurs de France 3 ont pu, durant les fêtes de noël, suivre les aventures de « Spike », petit lutin vert à qui tout arrive. Sa mission : retrouver les lettres égarées du père noël. Sous forme de mini-film TV de 35 minutes, la série a plu aux petits comme aux grands, puisqu’elle s’est exportée dans 30 pays. « Pour 35 minutes d’animation, c’est près d’un an de travail » souligne Jean-François Tosti.

Pour le moment, « Les As de la Jungle », produit par Tat Production, a pris le relai de « Spike » sur France 3. Série d’aventures où l’on peut suivre l’univers d’animaux totalement déjantés. Au total, 52 épisodes sont en développement d’ici janvier 2013 et déjà une centaine de pays désirent les diffuser.

Les studios toulousains planchent également sur la suite des aventures du lutin. « Spike 2 » devrait revenir à noël prochain. Tat Production pense également au long-métrage. « Nous allons commencer à développer un long-métrage. C’est un projet à long terme qui demande beaucoup de travail » précise le producteur.

Lorsque l’on demande les influences éventuelles, Jean-François Tosti s’amuse. « L’Age de Glace nous fait bien rire, les studios Pixar, bien que nous n’ayons pas les mêmes moyens ».

 

Yoann Solirenne