H-Cup : Le stade se qualifie, mais n’assure pas son quart à domicile

246

Le stade n’engrange pas le point de bonus offensif à Parme (6-16) et n’est pas encore sûr de recevoir pour le quart de finale de H-Cup. Comme l’an dernier face à Trévise, Toulouse a calé au plus mauvais moment en terre italienne. Désormais talonné par le Munster au classement final, le Stade pourrait se déplacer en Irlande dans l’antre de la red Army.

 

Le fantôme de Trévise planait peut-être encore dans les esprits stadistes du côté de Parme. Le Stade, obnubilé par cette élimination historique la saison passée, s’et montré fébrile et n’a pas vraiment cherché le point de bonus qui lui aurait ouvert la route vers les demi-finales. Incapables de s’adapter aux conditions climatiques désastreuses, les Toulousains ont laissé le pied de Doussain assurer la qualification. Chahutés en mêlée et fébriles au moment de finir le travail, les Toulousains n’ont pas su non plus profiter de leur supériorité numérique. À 15 contre 13, le Stade ne montrait pas son visage de tueur et remettait inlassablement les Italiens dans la partie. En multipliant les fautes sur les phases statiques, le Stade déjouait et se faisait quelques frayeurs sur des contres menés par l’ancien pensionnaire du Top 14, Orquera. Dominés dans l’engagement par Bergamasco et sa troupe parmesane, les rouge et noir ont subi les impacts italiens au cœur du jeu. Seul Picamoles, en brise glace, a su franchir le rideau transalpin. Au tempo de leur pack, les trois-quarts stadistes n’ont pas finalisé sereinement les occasions près de la ligne et ont enchainé les mésententes. Fickou, Médard et Clerc ont eu du mal à se trouver à l’approche de la ligne italienne. L’essai de Bézy, en fin de première période, avait relancé l’espoir, mais la réalisation du demi-toulousain ne sera pas suivie d’effet dans le second acte et Doussain offrira finalement la qualification à l’arrachée.

 

Clerc au diapason

Pour son retour à la compétition après 9 mois d’absence, l’international toulousain a eu du mal à trouver ses marques dans le bain européen. Peu en vue et peu servi par sa ligne d’attaque Vincent Clerc a manqué de justesse pour finaliser un coup gagnant sur son aile. En dedans, à l’image de son équipe, le goléador toulousain aura certainement à cœur de se rattraper lors des prochaines échéances.

Pierre Jean Gonzalez