Rentrée : Dans la région, le changement, c’est maintenant

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Ce mardi, après deux mois de vacances, les élèves de la région reprennent le chemin de l’école. L’occasion pour 62% d’entre eux de tester la « refondation de l’école » de Vincent Peillon. Une réorganisation qui a entraîné la création de 506 postes selon la nouvelle rectrice d’académie Hélène Bernard.

 

« Cette rentrée sera apaisée » débute Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse depuis la fin juillet. Même si elle admet que la « perfection n’existe pas » et qu’il faudra « surement faire des ajustements après la rentrée, le successeur d’Olivier Dugrip se veut optimiste. Reconstruction de la formation des métiers du professorat et de l’éducation, rénovation de l’enseignement du 1er degré, faire baisser les chiffres du décrochage scolaire, faire passer l’école dans l’aire du numérique ou développer l’éducation artistique et culturelle, les chantiers ne manque pourtant pas pour cette ancienne de l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. « Je veux mettre la priorité sur le premier degré et réussir au mieux la réforme des rythmes scolaires » prévient Hélène Bernard qui souligne l’importance de travailler « avec les collectivités territoriales » qui sont en charge des repas et des activités extra-scolaires. « Mon ambition est simple, je veux que les écoliers prennent du plaisir à aller en classe » qui salue l’engagement des Conseils Généraux et des Communes de la région  qui ont joué le jeu de la réforme. En effet, en Midi-Pyrénées, 62% des élèves feront leur rentrée sur les nouveaux rythmes scolaires contre 24% au national.

 

506 nouveaux postes à la rentrée

Avec le recrutement de 116 enseignants du premier degré et de 369 du second (le reste en emplois administratifs, conseillers pédagogiques…), la région Midi-Pyrénées a « un taux d’encadrement légèrement supérieur à la moyenne nationale » explique Hélène Bernard. « Le taux d’encadrement est une donnée difficile dans une région où il existe une grande disparité entre les agglomérations et le milieu rural ». En effet, certaines petites écoles n’ont qu’une classe de moins de 10 élèves, il est alors mathématique que le taux d’encadrement augmente dans les grandes agglomérations. « Nous n’allons pas fermer les écoles rurales » explique la rectrice qui félicite son prédécesseur pour avoir réussi à obtenir assez de poste à cette rentrée pour équilibrer le taux d’encadrement « dans une région en forte croissance démographique.

 

Article de Guillaume Truilhé