Christine de Veyrac : « Je m’engage à être à l’écoute des citoyens »

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Après un été consacré à une campagne de terrain, Christine de Veyrac faisait hier sa rentrée politique. L’occasion pour la candidate UDI aux élections municipales de faire quelques propositions concernant un domaine qui lui tient à cœur : « la démocratie participative ».

 

A un peu plus de sept mois du premier tour des élections municipales, la candidate centriste Christine de Veyrac a donné hier le top départ de la campagne électorale. Et en tant que membre du Contre-gouvernement de l’UDI en charge de la démocratie participative, quoi de plus logique que de débuter sa campagne sur ce thème. « Je veux redonner la parole aux toulousains » déclare la députée européenne qui dresse un état des lieux sans concessions de la situation actuelle. « Aujourd’hui l’organisation des bureaux de quartiers, des commissions de quartiers, des conseils de secteurs ou encore des réunions sectorielles est trop lourde. La mairie applique la loi sur la démocratie locale dans la forme mais pas dans l’esprit. » Pour y remédier, la candidate centriste propose la « création de 6 arrondissements ». « Toulouse a une superficie supérieure à Paris et une population bientôt supérieure à Marseille, on se doit d’avoir des arrondissements » explique Christine de Veyrac qui met en avant « le coût zéro » de cette proposition. « Etre au plus près des habitants », voila le dénominateur commun des annonces de la députée européenne. En effet, pour compléter ce dispositif, Christine de Veyrac veut mettre en place « une charte de la démocratie participative ». Débattue avec les habitants et les associations toulousaines, elle aura comme objectif principal d’ « assurer et faciliter l’accès à la parole à tous ».

 

Les manœuvres de partis : « les toulousains en ont rien à foutre »

Les propositions évoquées, reste à parler de sa candidature. A un peu plus d’un mois des négociations nationales entre l’UMP et l’UDI qui devraient se mettre d’accord sur un candidat commun, Christine de Veyrac assure vouloir aller « jusqu’au bout de cette campagne et cela pour une seule raison : parce que nous y croyons ». « Les partis peuvent discuter, mais est-ce que j’ai une gueule de monnaie d’échange ? » lance la députée européenne, visiblement agacée par une question sur la réalité de sa candidature. « La seule chose qui pourrait remettre en cause ma démarche, c’est si les Toulousains me disaient ‘Arrêtez’ ».

Des manœuvres de partis dont les toulousains « ont rien à foutre » selon Jean-Pierre Albouy, délégué de l’Union démocrate et indépendante pour la Xe circonscription, mais qui restent primordiales dans la conquête du Capitole. En effet, une campagne coûte cher et sans le soutien de l’UDI (qui pourrait se ranger derrière Jean Luc Moudenc) et du Modem (aucun représentant du parti lors de ce point presse), Christine de Veyrac aura du mal à exister face aux deux poids lourds que sont Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc.

 

Guillaume Truilhé