Cauchemar en cuisine : « Depuis j’ai changé mon personnel »

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Cette semaine dans Cauchemar en Cuisine, Philippe Etchebest, le chef doublement étoilé, se rendait à Blagnac pour venir en aide à Annie, une gérante qui se débat pour faire tourner son affaire.  « Fatiguée, émouvante, elle aimerait récupérer du temps pour elle et son mari et  passer la main à son fils Serge pour gérer le restaurant. » Retour sur l’émission avec la gérante de la Brasserie de la Poste.

 

Toulouse Infos : Votre restaurant est une affaire familiale qui a ouvert il y a plus de 20 ans. Comment expliquez-vous cette démarche auprès de l’émission ?

Annie : Avant la diffusion de « Cauchemar en cuisine », le restaurant a connu un moment difficile. L’affaire avait périclité. Ma fille a répondu à l’appel à candidature lancé par M6. Puis un jour, on a reçu une visite à l’improviste des équipes de la chaîne. Ils sont restés une journée et ils ont tout filmé. 3 semaines plus tard, et plusieurs interviews téléphoniques après, ils nous ont sélectionnés.

TI : Philippe Etchebest est un chef étoilé. Dans quelles conditions s’est passé votre rencontre ?

Annie : Je l’ai vu pour la première lorsqu’ils sont venus tourner l’émission. C’était un peu effrayant, il n’avait pas l’air tendre. Puis les choses se sont mises en route, on a dialogué, mais ce n’était pas évident en plein service. Le tournage a durée 5 jours, c’était surprenant, extrêmement éprouvant, mais ça s’est bien passé.

TI : Vous avez ouvert ce restaurant pour que votre fils prenne ensuite la relève. Avant l’emission, vous doutiez de pouvoir lui léguer l’affaire. Est ce que cette intervention a changé quelque chose ?

Annie : Philippe Etchebest nous a proposé des solutions, il nous a fait avancer en cuisine. Ses remarques étaient pertinentes, même si au début ce n’était pas évident. Aujourd’hui Serge travaille mieux. Même s’il doit encore faire des efforts. J’espère de tout mon cœur qu’il puisse reprendre le restaurant par la suite.

TI : Quel impact a eu le tournage de l’émission après la diffusion de l’émission ?

Annie : On a commencé à avoir les premières retombées lorsqu’il y a eu la publicité à la télé. Le lendemain de la diffusion on a eu beaucoup de monde. Les gens viennent par curiosité.

Grâce à l’émission j’ai aussi vu d’où venait le problème. Il y a des personnes qui ne se pliaient pas à ce que je disais. Depuis, j’ai changé mon personnel. La serveuse n’est plus là. Maintenant les choses sont très bien comme elles sont.

 

Propos recueillis par Marine Astor