Toulouse. Le Muséum partenaire scientifique du projet Grand Parc Garonne

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Toulouse. Le Muséum partenaire scientifique du projet Grand Parc GaronneCrédit : Toulouse Infos
Toulouse. Le Muséum partenaire scientifique du projet Grand Parc Garonne
Crédit : Toulouse Infos

En 2019, le projet Grand Parc Garonne, porté par Toulouse Métropole, a été sélectionné par la Commission européenne dans le cadre du programme LIFE pour l’environnement et le climat.

Le Muséum y a été associé en tant que partenaire scientifique pour apporter son expertise sur l’évolution de la biodiversité sur l’île du Ramier. Les visiteurs pourront découvrir cet été la maquette du projet au Muséum centre-ville et participer à des balades nature et à des ateliers sur l’île du Ramier.

Le projet Grand Parc Garonne vise la végétalisation de la partie nord de l’île du Ramier à l’horizon 2030. Au sein du Muséum, plusieurs agents naturalistes y réalisent des inventaires réguliers de la faune et de la flore depuis le lancement du projet.
L’objectif est de mesurer l’impact de la renaturation des sols sur la biodiversité.

Un suivi ornithologique

Le suivi ornithologique consiste en trois inventaires au printemps à dix endroits identifiés, pour observer et écouter les oiseaux. Depuis 5 ans, une soixantaine d’espèces différentes a pu être comptabilisée. Déjà, certaines tendances se dessinent, validant des constats à plus grande échelle. En observant les populations de perruches à collier par exemple, on remarque qu’elles étendent leur aire de répartition : alors qu’on les retrouvait en 2019 sur seulement deux points du site, on peut les croiser aujourd’hui sur l’ensemble de la zone.

Du côté de la flore, la renaturation avance, avec le retrait d’une grande partie du bitume. Au début du projet LIFE, le botaniste du Muséum avait fait des préconisations sur les essences végétales adaptées à l’écosystème local. Là aussi, un inventaire est réalisé chaque année. En 2023, on enregistrait 280 espèces végétales sauvages sur le site, soit 20 % des espèces présentes dans la ville de Toulouse. Parmi elles, 36 sont qualifiées d’envahissantes, comme la renouée du Japon.

Jusqu’à 2030, le Muséum va continuer à documenter l’évolution de la biodiversité urbaine.

 

La rédaction