Toulouse. L’ancienne prison Saint-Michel accueillera les services du ministère de la Justice

40
Toulouse. L’ancienne prison Saint-Michel accueillera les services du ministère de la Justicecdr
Toulouse. L’ancienne prison Saint-Michel accueillera les services du ministère de la Justice
cdr

L’État, propriétaire de l’ancienne prison Saint-Michel à Toulouse, s’attache à valoriser ce bâtiment afin de respecter l’enjeu de la conservation de ce patrimoine emblématique du XIXème siècle, de son histoire en lien très fort avec celle de la ville, de son intégration dans le quartier et de ses usages au quotidien.

En 2022, l’État a organisé un appel à manifestation d’intérêt en ce sens. Son objectif était de faire émerger des propositions visant à développer l’attractivité, la visibilité du lieu et son intégration dans le quartier, préalablement à la mise en œuvre d’un appel d’offres.

Dans le même temps, l’État a étudié des solutions autour de ses propres services, et en particulier ceux de la Justice afin de répondre pleinement aux attentes des Français. Celles-ci ont trouvé leur écho lors des états généraux de la justice qui se sont achevés fin 2022. Leurs conclusions se traduisent, notamment, par un renforcement des moyens humains (10 000 emplois au plan national, dont 1 500 magistrats et 1 500 greffiers).

A proximité du palais de Justice

C’est la raison pour laquelle les services immobiliers de l’État ont étudié un scénario où différents services du ministère de la Justice pourraient s’installer dans l’ancienne prison Saint-Michel afin d’y trouver les espaces nécessaires à leur développement et aux synergies entre services, tout en étant à proximité du palais de Justice de Toulouse.

À la suite de la restitution des conclusions de cette étude de faisabilité en janvier dernier, le ministère de la Justice a confirmé son intérêt pour ce site et décidé d’engager une étude de programmation, afin de concrétiser son projet.

Ainsi, l’État ne procédera pas à la cession de l’ancienne prison Saint‑Michel, qui a désormais vocation à accueillir une nouvelle implantation des services judiciaires.

 

La rédaction