Toulouse. Des écorces d’arbres pour mesurer la qualité de l’air

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Toulouse. Des écorces d'arbres pour mesurer la qualité de l’air Illustration : cdr
Toulouse. Des écorces d’arbres pour mesurer la qualité de l’air
Illustration : cdr

Après Toulouse et Balma, les scientifiques du projet recherche participatif NanoEnvi lance le projet AirGéo pour prendre la mesure de la qualité de l’air dans 5 pays sur 3 continents.

Pour initier ce projet porté par le CNRS et le Belmont Forum, une résidence réunissant scientifiques, artistes, acteurs locaux et citoyen.nes sera organisée du 18 au 28 janvier 2022 à Sébikotane au Sénégal, pour élaborer 200 capteurs à partir d’écorces qui seront déployés dans la ville.

Les écorces d’arbres sont utilisées comme bases de « capteurs passifs » à faible impact environnemental pour l’évaluation de la qualité de l’air. Ce type de dispositif original a été testé par l’équipe du CNRS dans la ville de Toulouse en 2019. Plus de 150 foyers avaient ainsi participé au projet participatif NanoEnvi.

Le projet NanoEnvi

NanoEnvi est un projet de recherche participatif lancé en 2018, financé par le CNRS et porté par le laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET-CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/IRD/CNES) de l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP).

L’objectif était d’établir une cartographie des nanoparticules magnétiques « émises par le trafic routier » dans certaines rues de Toulouse, les logements et sur les berges la Garonne, dans le but de mieux connaître la diffusion de ces nanoparticules susceptibles d’avoir un impact sur la santé.

 

La rédaction