La cour d’appel de Toulouse a rejeté jeudi la seconde demande de remise en liberté de Cédric Jubillar. Mis en examen pour « meurtre aggravé » à la mi-juin, il reste en prison.
Le mari de Delphine Jubillar, qui a disparu depuis le 15 décembre 2020, va donc rester derrière les barreaux. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a rejeté ce jeudi sa demande de remise en liberté.
La cour d’appel de la Ville rose a retenu qu’il existe « des indices graves et concordants permettant de penser que Delphine Jubillar est décédée ». Elle a écarté la thèse d’un accident, d’une mauvaise rencontre, d’un enlèvement, ou d’un suicide.
Elle considère qu’il est vraisemblable que Cédric Jubillar ait participé « comme auteur au meurtre de sa femme ».
Ses avocats estimaient pour leur part qu’il n’y avait dans ce dossier « aucune preuve » de la culpabilité de leur client, et ce dernier clame toujours son innocence. Ses conseils devraient d’ailleurs faire appel de cette décision.
La rédaction