cdr
Après l’épisode de 2017, la grippe aviaire touche à nouveau massivement le pays , et notamment les éleveurs de canard situés dans le Sud-Ouest. la filière du foie-gras qui a déjà beaucoup baissé d’activité avec la Covid-19, va se retrouver à nouveau impactée.
Depuis l’apparition du premier foyer dans un élevage ce canard en corse, 600 000 d’entre eux ont été abattus. Des abattages préventifs qui vont perdurer car après avoir gagné les Yvelines et l’Ille-et-Vilaine, le virus a gagné les Landes qui restent le premier département touché avec plus de 110 foyers détectés.
La grippe aviaire a poursuivi son parcours et s’est ensuite développée dans les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers et elle se déplace vers le Lot-et-Garonne.
Un marché du foie-gras sur les dents
La France, premier pays producteur de foie gras au monde, perd encore des marchés avec cette nouvelle vague. Dors et déjà, la chine vient d’arrêter ses importations alors que le pays commençait tout juste à s’intéresser au foie gras et que c’était un espoir pour la filière. Le Japon, le plus gros importateur hors union européenne de foie gras, n’achète plus non plus dans les départements touchés par la grippe aviaire.
Quelque 21 millions de canards gras ont été produits en 2019 dans l’Indication géographique protégée « IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest », qui concerne 85% des canards produits dans les anciennes régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, ainsi que la Corrèze et l’Aude.
Pierre-Jean Gonzalez
