Comme à l’époque de la prohibition, les speak-easy fleurissent un peu partout dans le pays. Ce dimanche matin, c’est un cafetier toulousain qui a bravé les règles du confinement pour recevoir une vingtaine d’habitués…comme au bon vieux temps.
Pour ne « pas perdre la main », un gérant d’établissement de la grande rue Saint-Michel a joué avec le feu, et a pris des risques pour la suite de son affaire. Les policiers interpellés par les allées et venues de clients a l’arrière du bar sont tombés nez à nez avec une vingtaine de clients venus s’abreuver lors de cette matinée illégale.
Les fraudeurs ont écopés d’une amende de 135 euros pour non-respect du confinement, mais pour le tenancier « l’ardoise pourrait être bien plus salée ».
Le patron pourrait prendre une « prune » de 750 euros, mais également une fermeture administrative à l’issue du confinement. Cette décision est désormais entre les mains de la préfecture. La justice pourrait également lancer des poursuites pour « mise en danger de la vie d’autrui »…Une tournée qui peut lui coûter cher.
Pierre-Jean Gonzalez