Photo : Toulouse Infos
Selon les projections publiées ce mardi 21 avril 2020 par l’Institut Pasteur, moins de 6% des Français auront été été en contact avec le virus au 11 mai, jour du déconfinement .
Un niveau très insuffisant qui pourrait faire craindre une deuxième vague de contamination sans mesures sanitaires appropriées sur le long terme. Un taux très éloigné du taux de 70% à partir duquel on atteindrait l’immunité collective, synonyme de régression de l’épidémie.
Cette étude démontre par ailleurs que le confinement a eu un apport positif dans la lutte contre le coronavirus puisque le nombre moyen de personnes infectées est passé de 3,3 à 0,5 pendant cette période.
Ce qui a entraîné une baisse du nombre d’admissions en réanimation par jour de 700 en fin mars à 200 en mi-avril. Une dynamique qui devrait continuer jusqu’au 11 mai entraînant le nombre d’admissions entre 10 et 45 patients.
3,1% pour l’Occitanie
Le jour du déconfinement, 6% des Français devraient avoir été contaminés par le Covid-19 , avec un taux conséquent en Ile-de-France et dans le Grand Est.
D’ailleurs, le taux varie très largement selon les régions, allant de 1,4% pour la Nouvelle Aquitaine, à 12,3% pour l’Ile-de-France, la région la plus touchée. En Occitanie, la proportion sera de 3,1%.
A la question de savoir, quels seront les départements les plus fragiles après le déconfinement, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon a répondu. « Nous n’avons pas la réponse à cette question. Cela peut paraître de bon sens qu’un département peu touché soit plus fragile, mais inversement, c’est un département, aussi, où il y a peu de porteurs du virus, et où le virus circule peu ».
Erica Dodo
