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À Mézin, un trentenaire a écopé de 2 ans et demi de prison pour des violences conjugales. Depuis le début de l’année 2020, les violences intrafamiliales connaissent une hausse importante dans le département.
Une jeune femme a connu un véritable supplice de la part de son conjoint entre le 14 et le 17 Avril 2020. Résultat de ces confrontations, des coups, des tentatives d’étranglements et des hématomes au visage pour la victime, indique la dépêche.
Ce lundi, le prévenu a été condamné à 30 mois de prison avec mandat de dépôt délivré par le ministère public. En visioconférence, l’auteur des coups a justifié ses actes par son état d’ivresse fréquent et l’arrêt de son traitement suite au confinement, malgré l’attestation dérogatoire de déplacement qui prévoit cette option.
Une hausse des conflits intrafamiliaux
À noter que depuis le début de cette crise sanitaire, les violences intrafamiliales sont en forte augmentation en période de confinement.
Dans le Lot et Garonne, la police déclare que le nombre de dossier a doublé pour la même période. La gendarmerie indique également que le nombre d’interventions a augmenté de 67% pour les « différents familiaux » entre janvier et mars.
Erica Dodo
