Occitanie. La population a augmenté dans le Gers et dans le Lot, depuis le début du confinement

1777
Occitanie. Depuis le début du confinement, la population a augmenté dans le Gers et dans le Lot cdr
Occitanie. Depuis le début du confinement, la population a augmenté dans le Gers et dans le Lot
cdr

Au total, la population confinée en Occitanie est estimée à 6 237 000 personnes, soit environ 5 % de plus que la population résidant habituellement dans la région (selon les estimations au 1er janvier 2020 faites à partir du recensement de la population).

Les mouvements qui ont accompagné l’annonce du confinement sont assez différents selon les départements : 

Quatre départements ont vu leur population présente baisser. La baisse est de 9 % dans les Hautes-Pyrénées, de 4 % en Haute-Garonne, de 3 % dans les Pyrénées-Orientales et de 2 % dans l’Hérault.

Cette baisse s’explique probablement essentiellement par la fermeture des stations de ski dans les deux départements pyrénéens et par le départ de nombreux étudiants qui ont rejoint leur famille (y compris parmi eux des étudiants étrangers) dans les deux autres, qui se caractérisent par une forte population étudiante du fait de l’offre universitaire et d’écoles d’enseignement supérieur à Toulouse et à Montpellier. Des travailleurs résidents dans d’autres départements ont pu aussi quitter Toulouse et Montpellier.

Les autres départements voient tous leur population présente augmenter après l’annonce du confinement, essentiellement du fait du retour dans le département de populations résidant habituellement dans le département, avec probablement parmi eux bon nombre d’étudiants qui ont quitté les métropoles toulousaine et montpelliéraine et ayant conservé comme adresse pour leur abonnement de téléphone mobile l’adresse de leurs parents.

+ 6 % pour le Gers et le Lot

Le Gers et le Lot se distinguent avec à la fois une augmentation notable de leur population présente (+ 6 % pour chacun d’eux) du fait du retour de résidents dans ces départements et des mouvements liés à la venue dans le département de personnes résidant habituellement ailleurs (surtout pour le Lot) ainsi qu’au départ modéré d’étrangers.

Ces mouvements sont probablement en relation avec le nombre important de résidences secondaires dans ces deux départements : des Franciliens (11 à 12 % des Parisiens ont quitté Paris) ont pu rejoindre la résidence secondaire qu’ils possèdent dans ces départements, des étrangers séjournant dans leur résidence secondaire ont pu décider de
rentrer chez eux à l’annonce de la crise.

Source de l’article : Cette étude a été conduite par l’Insee avec l’opérateur Orange et s’appuient sur des données agrégées de téléphonie mobile. Ils sont inédits dans la mesure où c’est la première fois que l’Insee diffuse des populations présentes sur un territoire, ils le sont aussi par les méthodes de traitement de l’information utilisées.

 

La rédaction