Du 2 au 27 décembre, le marché de Noël place du Capitole accueille les visiteurs. Photo/ CTI
Le traditionnel marché de Noël de la place du Capitole a ouvert ses chalets au public vendredi matin. Entre odeurs de vin chaud et musiques d’hiver, l’esprit de Noël commence à s’installer.
C’est vendredi matin que les exposants du village de Noël ont ouvert leurs chalets au public. Les allées de maisonnettes en bois, le Père Noël, la musique, la convivialité, tout y est. Avec les premières odeurs d’aligot, de vin chaud, de crêpes et autres victuailles, les premiers visiteurs se concentrent déjà autour des stands. « Les premiers à venir nous voir, ce sont les habitués, il y en a qui reviennent chaque année », confie Marie, présente sur la marché depuis plus de dix ans. « Pour l’instant les gens n’ont pas trop réalisé que Noël approche, c’est peut-être aussi parce qu’il n’a pas encore fait trop froid, mais l’esprit est là ».
Des habitués comme elle, il y en des dizaines, toujours fidèles au poste, comme Bernadette, présente depuis l’an 2000. Entre attrapeurs de rêves et bonnets péruviens, elle admet que « chaque année, il faut attendre les animations dans les rues pour que les gens soient vraiment dans l’esprit de Noël. » En revanche, Nancy, nouvelle venue dans la vente de bonnets de Noël sent que « les gens ne sont pas encore dans l’esprit de Noël, c’est trop tôt. »
Malgré l’affluence, se démarquer reste un véritable challenge pour les commerçants. Entre bijoux, vêtements, jeux en bois, produits à base de violette, produits du terroir, peluches, épices, fromages, chocolats et autres gourmandises, le plus difficile pour les clients est de choisir ce qui fera leur bonheur. Dans un tout autre registre, au stand des associations, c’est le Téléthon qui a ouvert le bal, et ce, pendant tous le week-end.
Les stands mettent les gens dans l’esprit des fêtes de fin d’année, même si nous sommes juste début décembre. Mais cet émerveillement anticipé a un coût, entre 5 000€ et 11 000€ pour la location d’un chalet pour le mois. Malgré cela, les vendeurs et visiteurs habitués reviennent d’année en année.
Marion Pires
