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En écho à l’exposition Magies-Sorcelleries, les Jeudis du Muséum s’intéressent cette année à la culture occulte et à la sorcellerie technologique. Pour cette dernière conférence de la saison et première « in situ » de l’année, le Muséum se penche sur la magie, la manipulation et le pouvoir politique, en compagnie d’un anthropologue et d’un magicien.
Divertissement, contact avec l’invisible, illusion technologique et manipulation de l’esprit occupent toujours, au 21e siècle, le terrain de nos modes de vie. Les pratiques occultes et les mécanismes magiques traversent les siècles, pour le pire et le meilleur. Pour ce dernier Jeudi du Muséum, Julien Bondaz, anthropologue, et Rémi David, écrivain, artiste, magicien et voyageur, tous les deux membres du comité scientifique de l’exposition Magies-Sorcelleries, reviennent sur la période coloniale où l’histoire de la magie cohabite avec des pratiques de pouvoir.
En effet, à l’époque coloniale, les magiciens occidentaux mystifient les populations des territoires conquis avec quelques tours de passe-passe. Parallèlement, les colons tentent de déchiffrer les pratiques locales et s’efforcent de lever le voile sur les secrets des fakirs, marabouts et féticheurs. Où l’on découvrira à quel point les frontières entre le rationnel et l’irrationnel sont minces et poreuses…
Attention, jauge limitée à 67 personnes !
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La rédaction
