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Pendant trois semaines, Abdelkader Merah et Fettah Malki vont encore une fois comparaître devant la Cour d’assises spéciale de Paris, pour leur supposée participation aux attentats de Toulouse et Montauban en mars 2012.
En novembre 2017, le verdict de la Cour d’assises avait condamné le frère Merah à 20 ans de réclusion pour « association de malfaiteurs à caractère terroriste ». L’enjeu de ce procès en appel est d’obtenir cette fois une condamnation plus forte.
Lors du premier verdict, les familles de victimes ont eu du mal à entendre que le frère du tueur n’ait pas obtenu la perpétuité, et n’ait pas été condamné pour complicité d’assassinat. Chez Europe 1, Me Patrick Klugman, avocat de la famille de trois des victimes s’exclame : « Abdelkader Merah ne peut pas ne pas être le complice ». Un avis partagé par Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad, tué le 11 mars 2012. « C’est beau de garder le silence et de nous regarder, mais on voudrait savoir ce qui s’est exactement passé, comment il a guidé son frère et de quelle manière il l’a aidé ». Le procès en appel se tiendra jusqu’au 19 avril prochain.
Marie Bouisseren
