Afin d’établir dans quelles circonstances un gilet jaune de 29 ans a été grièvement blessé à la tête lors de la manifestation du 1er décembre, l’inspection générale de la police nationale, la police des polices, a été saisie par le parquet de Toulouse.
Grièvement touché à la tête lors de cette mobilisation, le jeune Benoît avait dû être placé dans le coma. Quelques jours plus tard, à son réveil, celui-ci affirmait avoir été volontairement visé par les forces de l’ordre avec un LDB 40 (lanceur de balles de défense).
Avec l’aide de ses proches, le jeune homme a demandé l’interdiction de cette arme. Ses avocats, eux, soulignaient qu’il s’agissait d’une “arme extrêmement dangereuse qui comporte des risques exceptionnels” et que leur client aurait pu perdre la vie à la suite de ce tir.
Valentin Grezet