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Depuis la fin de la trêve hivernale, une cinquantaine de demandeurs d’asile, pour la plupart originaire d’Albanie, se sont installés dans des tentes en bas des immeubles de la cité Roguet de Toulouse.
Des habitants les soutiennent. D’autres résidents font part de leur mécontentement. La situation s’aggrave depuis trois mois. Ils sont aujourd’hui entre 50 et 60, dont 19 enfants, selon les membres d’un collectif d’habitants de la cité, rejoints par des bénévoles de Médecins du monde, du Secours populaire et de la Ligue des Droits de l’Homme, et soutenus par la FCPE 31.
Ces demandeurs d’asile vivent dans des conditions très précaires à même le sol. En l’absence de prise en charge, des habitants de la cité se sont organisés en collectif pour les aider, mais avec certains résidents les tensions sont vives. D’autres habitants acceptent plus difficilement la présence d’habitants sous leurs fenêtres. Des jets d’eau, de nourriture ou même de javel ont déjà été lancé pour les inciter à quitter le lieu.
Tous les jours, plusieurs familles tentent de trouver des places d’hébergements au 115. Mais les services d’accueil d’urgence ou les CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) sont saturés.
Virginie Tsiao
