Photo : Toulouse Infos
Le dioxyde d’azote (NO2) est un gaz toxique que l’on retrouve dans l’air principalement produit par les moteurs de voitures essentiellement. Une exposition à long terme au dioxyde d’azote entraîne une diminution des capacités pulmonaire notamment. C’est ce à quoi sont exposés les 6000 à 12 000 riverains toulousains qui habitent à proximité du périphérique.
En effet d’après le PPA, Plan de Pollution de l’Atmosphère, qui a été rendue publique ce mercredi lors d’une réunion à la Préfecture, le bilan 2017 est effrayant. Cependant ces chiffres illustrent une nette amélioration puisque pour l’année 2016 le taux de dioxyde d’azote dépassait le seuil limite dans une zone plus étendue et touchait jusqu’à 19 000 personnes. Chaque année cette réunion a lieu afin d’évaluer l’état de la pollution atmosphérique de la ville et d’y proposer des solutions.
La solution qui tombe à pic est celle de l’abaissement de la limite à 80kh/h sur le périphérique. Effectivement l’abaissement de la limite de vitesse sur les routes secondaires a fait réfléchir les autorités qui envisagent de la même manière d’abaisser la limite à 80km/h. Cette décision provoquerait un tollé mais réduirait très sûrement le nombre de riverains exposés à un trop fort taux de dioxyde d’azote dans l’air.
Rachid Chikhaoui
