Festival et Marche des Fiertés : La Ville rose aux couleurs de l’arc-en-ciel

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Festival et Marche des Fiertés : La Ville rose aux couleurs de l’arc-en-ciel
Festival et Marche des Fiertés : La Ville rose aux couleurs de l’arc-en-ciel

le Festival et la Marche des Fiertés font leur grand retour dans les rues de Toulouse du 17 mai au 9 juin. Pour son 24e anniversaire, l’événement prévoit des nouveautés parmi ses nombreuses animations. Organisateur de la manifestation, le collectif associatif Pride 31 met, cette année encore, un point d’honneur à la lutte contre la discrimination dont est victime la communauté LGBT au quotidien.

 

 

« Nos corps, nos vies, nos droits ! » Tel est le slogan de la 24e édition du Festival des fiertés. Cette manifestation haute en couleur débarque chaque année dans la Ville rose, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT) du 17 mai. Organisé par le collectif Pride Toulouse aux côtés d’une trentaine d’associations, le festival s’étend sur 3 semaines durant lesquelles plus de 80 événements sur la thématique de la communauté LGBT sont au programme.

 

Parmi les conférences, les expositions et les concerts, de nombreux moments forts rythmeront cette édition 2018. Ce fut déjà le cas dès l’ouverture du festival, avec la signature de la charte de lutte contre l’homophobie dans le sport au stade Ernest Wallon. Dans le même esprit, le 8 juin se déroulera une cérémonie en hommage aux personnes lesbiennes, gays, bi, trans, combattantes et déportées pendant la Seconde Guerre Mondiale à 18h 15 au Monument à la Gloire des combattants. le Pont-Neuf sera éclairé le soir même aux couleurs de l’arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT. « C’est un moment fort car cela montre que la municipalité affiche son soutient dans notre combat contre les discriminations des genres » explique Jérémy Perrard, Co-Président du collectif Pride Toulouse.

 

Le 9 juin, au lendemain de cette illumination, le festival se clôturera en beauté avec un dernier événement et pas des moindres : l’incontournable Marche des Fiertés. L’ex-Gaypride rendra une nouvelle fois hommage à toute la diversité qu’offre la nation arc-en-ciel. Si le parcours de l’édition passée avait été modifié en raison du risque d’attentats, « cette année, on retrouvera le tracé établi il y a deux ans » explique Jeremy. Le cortège partira donc de la place du Capitole et fera une grande boucle en passant par les grands axes du centre-ville.

 

En tant que partenaire du festival, la SNCF propose un aller-retour à 5€ pour permettre au plus grand nombre d’ assister à la Marche des Fiertés. Car avec ses chars et sa musique, la parade colorée attire tous les ans une communauté grandissante. « Cette année on attend plus de 30 000 personnes, juste pour cet événement. ». Une manifestation ouverte à tous et pour tous dont il ne faut pas oublier le but principal.

 

Un combat latent pour la visibilité de la communauté

Pour la deuxième édition consécutive, le Festival et la Marche des Fiertés sont organisés par le collectif associatif Pride Toulouse. Coordinateur d’une trentaine l’association locale, il milite pour le respect des différences liées à l’identité de genre et l’orientation sexuelle tout en luttant contre les discriminations. Le Festival des Fiertés, encore récemment organisé par l’association Arc-en-ciel Toulouse, est l’une des nombreuses actions que Pride Toulouse mène en faveur de la communauté LGBTQI.

 

Car sous ses airs enjoués, le festival dissimule des messages signifiants. « Le but du festival c’est de donner de la visibilité à la communauté LGBT aux yeux la société mais aussi vis-à-vis de la sphère politique. Par le biais de cet évènement, nous cherchons également à exposer la richesse de notre quotidien activiste en soutient aux victimes de discrimination. » explique Jeremy. Cette manifestation sera notamment l’occasion « pour ceux qui doutent de leur orientation sexuelle et de leur identité, de faire des rencontres et trouver des réponses ». Des ambitions partagées par de nombreuses villes qui accueillent également le festival dans ses rues. Car si l’évènement souffle sa 24e bougie à Toulouse, il célébrera l’an prochain ses 50 ans dans le monde.

 

 

 

 

 

 

Kenza Gros Desormeaux