Mardi 1er mai, les forces de l’ordre de sont heurtées à plusieurs reprises à l’hostilité de groupes de personnes qui s’opposaient à l’interpellation de dealers présumés dans le quartier du Mirail.
Les faits se sont produits à deux reprises. La première fois, en fin d’après-midi : les effectifs de police ont été pris à partie « par deux groupes d’une dizaine d’individus ». Ces derniers ont dû recourir à l’usage de gaz lacrymogène pour se dégager et n’ont pas pu aller au bout de l’interpellation. De nouveau, aux environs de 22h30, les policiers ont été la cible de « jets de projectiles nourris » provenant d’une « quarantaine d’individus », précise le syndicat Unité SGP Police. Au cours de cet affrontement, un agent a été légèrement blessé mais l’interpellation a été menée à terme.
Didier Martinez, le secrétaire régional d’Unité SGP Police a félicité les forces de l’ordre pour « leur courage et leur professionnalisme à chaque nouvelle offensive, ainsi lorsque des interpellations sont réalisées, elles doivent absolument susciter des réponses fermes et sévères. » Ces « résistances », s’expliqueraient par l’hypothèse d’une pression policière qui déstabiliserait le trafic.
Kenza Gros Desormeaux
