Un club de lutte, situé au centre-ville de Toulouse a été mis sous surveillance par les services de renseignements car l’un de ses adhérents serait « lié à la mouvance islamiste radicale ». Ces soupçons ont été révélés lors du journal de 20 heures de France 2. La chaîne a diffusé ce mercredi 27 mars, une enquête sur les associations sportives suspectées de radicalisation, dans le cadre de « L’œil du 20h ».
Le collectif toulousain impliqué se défend de tout communautarisme. Le président du club et celui du comité régional de lutte affirment « avoir fait le ménage » à la suite de tentatives de radicalisation.
La mairie, qui met le gymnase Léo Lagrange à disposition du club, a décidé d’agir. À ce titre, Jean-Luc Moudenc aurait adressé une lettre au préfet, lui demandant toutes les informations relatives sur ce club de lutte ainsi que la liste des associations sportives sous surveillance de l’État.
Kenza Gros Desormeaux
