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La mort du djihadiste toulousain Sabri Essid a été confirmée par les services de renseignement. Il n’aurait pas sauté sur une mine comme ce qui avait été annoncé ces jours-ci. Le jeune homme de 33 ans, demi-frère de Mohammed Merah et figure du jihadisme toulousain, a été exécuté en Syrie. C’est une information confirmée mardi par plusieurs sources du renseignement à Libération et RTL.
Le 21 février 2018, le chercheur et consultant sur les questions islamistes Romain Caillet avait été le premier à annoncé sa mort sur Twitter, en indiquant : «Une publication non officielle de l’État islamique annonce le décès de Sabri Essid, tué en marchant sur une mine le 4 février, au lendemain de la mort de son beau-fils, Rayan, tué le 3 février dans une frappe aérienne».
Sabri Essid aurait été exécuté « pour cause de rivalités« , indique pour sa part un journaliste du service police-justice de RTL. Walid Essid, le frère cadet de Sabri, est également considéré comme mort depuis septembre 2015.
Sabri Essid était un proche d‘Olivier Corel, qui a fondé à la fin des années 1980 la communauté islamiste d’Artigat (Ariège), où de nombreux djihadistes toulousains sont passés. Sabri Essid était le demi-frère par alliance de Merah et l’un des rares rescapés de la filière toulousaine.
En décembre 2017, Thomas Barnouin, djihadiste albigeois, avait été arrêté par les Unités de protection du peuple kurde. Thomas Barnouin s’était envolé pour la Syrie en février 2014. Il n’était pas seul, avec lui une dizaine d’autres islamistes de la région de Toulouse dont les frères Clain, Sabri Essid, et ou encore Imad Djelabi. Ce dernier a été condamné en octobre à 15 ans de prison pour être parti combattre en Syrie.
Virginie Tsiao
