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Un avion d’Air Algérie a perdu un élément de son train d’atterrissage au décollage de Toulouse le 8 février dernier. C’est ce qu’a annoncé hier le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA).
Ce Boeing 737-600 reliait Oran, au nord-ouest de l’Algérie. Un porte-parole du BEA affirme « qu’à ce stade nous n’ouvrons pas d’enquête, nous nous coordonnons avec les autorités algériennes, l’avion étant arrivé à Alger ». L’avion aurait au décollage « perdu une pièce métallique qui appartiendrait à la roulette de nez, un élément du train d’atterrissage situé sous le nez de l’avion », nous indique cette même source.
La direction de l’aéroport de Toulouse a indiqué « qu’un axe de roue sectionné a été retrouvé sur la piste, mais pas la roue ». Il y aurait eu « un mouvement de panique » à bord de cet avion qui « a dû atterrir en catastrophe » à Oran.
Plusieurs sites spécialisés dans l’aviation, repris par des médias en ligne algériens ont fait état de la perte au décollage de l’aéroport de Toulouse, le 8 février dernier, d’une des roues du train avant d’un Boeing 737-600 d’Air Algérie, immatriculé 7T-VJR, qui opérait le vol AH-1077 à destination d’Oran. Air Algérie n’avait pas encore réagi mardi en fin d’après-midi même après avoir été sollicité par de nombreux médias.
Virginie Tsiao