Les faits remontent à quatre ans. Le parquet vient de rendre, ce lundi 5 février, des réquisitions de non-lieu après la mort de Miloud Nemar, tué dans l’ex-pizzeria le Milano, route de Launaguet, à Toulouse.
L’homme de 25 ans avait été pris pour un autre par les tireurs le 21 janvier 2014. Pour ses proches, c’est aujourd’hui l’incompréhension et le désarroi qui priment. La sœur de Miloud Nemar, le décrit comme quelqu’un de « droit et honnête » et peine encore à y croire. La justice s’apprête à refermer l’enquête, sauf si un élément nouveau de nature pourrait la relancer.
Selon nos confrères de la Dépêche du Midi, « le parquet estime, dans cette affaire emblématique, que les longues investigations menées par le SRPJ (Service régional de police judiciaire) de Toulouse n’avaient pas permis d’identifier les auteurs de cette fusillade. Un drame qui s’inscrit dans un cycle de violence inouï entre décembre 2013 et août 2014 sur fond de trafic de stupéfiants et de conquête de territoire entre les quartiers des Izards et de la Reynerie. »
Pour rappel, entre 2013 et 2017, neuf personnes ont été tuées à Toulouse dans des affaires de règlement de comptes interquartier.
Virginie Tsiao
