Financement LGV Bordeaux-Toulouse : le département pas d’accord avec les sénateurs

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Dans un rapport publié ce jour, un groupe de travail sénatorial estime que l’État doit « geler pendant une quinzaine d’années le financement des nouveaux projets de lignes à grande vitesse » (LGV) pour « donner la priorité à la modernisation des réseaux existants ». Selon ce rapport, le projet de LGV reliant Bordeaux à Toulouse – comme les lignes Bordeaux-Dax, Poitiers-Limoges et Montpellier-Perpignan – « apparaissent comme des investissements excessifs » et leur construction « mérite d’être différée, à tout le moins pendant une quinzaine d’années ».

 

Réagissant à ces préconisations, Georges Méric, président du Conseil départemental, rappelle « le caractère essentiel pour le développement de la Haute-Garonne du projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. Ce projet doit se concrétiser. Notre département est l’un des plus dynamiques de France et il est urgent d’accompagner son développement et ses besoins croissants en mobilité. Comme Bordeaux dès 2017, Toulouse doit intégrer le réseau européen des lignes à grande vitesse dans les meilleurs délais et permettre à notre département de n’être plus qu’à 3h15 de Paris ».

 

« Une réunion se tient aujourd’hui au ministère des transports sur ce sujet, en présence des représentants des Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine et des Métropoles de Bordeaux et Toulouse. L’État doit confirmer son implication sur ce dossier majeur d’envergure nationale. Envisager l’implication financière des collectivités territoriales sans un soutien financier fort de l’État n’est pas réaliste. La responsabilité de la réalisation de ce projet est collective. Il est urgent de consolider rapidement un plan de financement crédible et soutenable, pour l’ensemble des parties prenantes » ajoute le président du Département.

 

 

La rédaction