Future capitale régionale : Jean-Luc Moudenc ne veut pas « d’un Yalta politique ».

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photo/CTI

A l’image de ce que nous avait déclaré le maire de Montpellier Philippe Saurel sur Toulouse Infos  en avril dernier, chaque magistrat veut défendre les intérêts de sa ville auprès des autorités. Conseil régional, Rectorat, Préfecture… dans cette course à la répartition  Jean-Luc Moudenc veut  que Toulouse soit en pole position.

 

« Saisi par le Préfet, en application de la loi, sur le choix de la future capitale régionale, je suis bien entendu en faveur de Toulouse. Je soumets aujourd’hui une délibération en ce sens au Conseil municipal » déclare Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse.

 

« Alors que la fusion des régions sème la panique, la désorganisation et ne permettra aucune économie, la répartition Toulouse/Montpellier ( voir déclaration du maire de Montpellier à ce sujet sur toulouse infos ) doit obéir à des principes de simplicité et de lisibilité. Assurer le maintien global de la répartition actuelle des emplois des fonctionnaires de l’Etat et de la Région est un bon principe. Mais, pour le mettre en application concrètement, privilégions l’efficacité du service public et non un éventuel « yalta politique ».

 

Les services centraux du futur Conseil régional doivent bien sûr rester à Toulouse. Qu’ils se situent dans une autre ville que la Préfecture de Région n’aurait aucun sens .

 

De même, pour un champ d’action donné, les services de l’État et ceux de la Région devront se situer dans la même ville. Par exemple, si le Rectorat est implanté à Toulouse, la Direction de l’Education du Conseil Régional doit être implantée à Toulouse. C’est l’assurance d’une homogénéité dans le travail de tous les acteurs publics.

 

Et, puisque le nombre de fonctionnaires devrait être le même qu’ aujourd’hui dans chacune des deux villes, le seul enjeu, c’est l’efficacité. On ne saurait donc décider sur la base de schémas politiciens, qui entraîneraient l’enlisement du travail régional, là où il faut le moderniser .

 

Bien entendu, le choix d’implantation des Directions de l’État devra être juste et pertinent. Je ne laisserai pas Toulouse être dépouillée de domaines d’action dans lesquels elle devance Montpellier .

 

Enfin, à titre symbolique, il me semble tout-à-fait envisageable que les sessions du Conseil régional se tiennent à Montpellier. Tout autre schéma produirait une sacrée cacophonie, donc l’action publique n’a pas vraiment besoin en ces temps de rigueur budgétaire  » a-t-il conclu.

 

 

La rédaction