Le petit train de Toulouse : 13 ans de visite sans dérailler

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Pierre Cheval est l’heureux propriétaire du petit train toulousain que son père a mis en place en 1999. Attirant entre 200 et 400 personnes par jour en période estivale, retour sur ce qui fait le succès de cette locomotive atypique.

 

« J’aime ma ville, j’aime Toulouse, et ça me fait très plaisir de la faire découvrir à d’autre personnes » explique Pierre Cheval. Pour lui c’est également « une activité plaisante au niveaux des relations et des rencontres avec les gens ». Car ce sont plusieurs centaines de touristes qui viennent se balader en train chaque jour, en majorité des français mais également beaucoup d’étrangers venus d’Italie, d’Espagne ou bien d’Angleterre.

Le but ? Se laisser guider dans les rues de la ville rose et découvrir ou redécouvrir entre autre le plus grand édifice roman actuellement conservé en France qu’est la basilique Saint-Sernin ou bien les bustes des grands artistes et architectes français édifiés sur la façade des beaux-arts.

 

Découvrir Toulouse en 35 minutes

« J’habite dans le Tarn et Garonne et je ne viens jamais ici pour visiter, seulement pour faire du shopping. Le petit train c’est un moyen de visiter tous les grands sites toulousains rapidement et en une fois » explique une touriste. Une balade de 35 minutes qui permet au personnes ayant un « timing serré » de faire le tour de la capitale du midi « sans trop se fatiguer. Et puis en plus on est protégé du mauvais temps ! »

Pour un couple de retraités parisiens, c’est avant tout pour des raisons pratiques, « Toulouse pour stationner, c’est pire qu’à Paris, c’est l’enfer. Donc on quitte la voiture et on prend le train pour visiter. Et puis ont est plus tout jeune, on ne peut pas trop marcher. ».

Ce mode de tourisme singulier est également devenu un avantage depuis le début du partenariat mis en place avec « Toulouse Croisière » qui offre des visites en bateaux le long de la Garonne. Réduction, avantage, à travers cette collaboration Pierre Cheval espère pouvoir « élargir l’offre pour les visiteurs » et rendre les visites à bord du train « plus attractives sur le long terme ».

 

Marie Leconte