Occitanie. Le comité État Littoral Mer à Sète

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Occitanie. Le comité État Littoral Mer à Sète
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L’État accompagne les acteurs du territoire sur différents domaines stratégiques : l’éolien en mer, la modernisation et le verdissement des ports et des stations, le soutien aux filières pêche et conchylicultures, l’adaptation aux risques littoraux ou encore la rénovation des copropriétés touristiques.

Pour 2021-2027, ce sont près de 70 millions d’euros de subventions de l’État, qui, dans le cadre du Plan littoral 21, vont permettre de financer des projets d’aménagement concrets et exemplaires d’un point de vue environnemental. Il s’agit notamment d’opérations de renaturation et de végétalisation, de rénovation des copropriétés touristiques ou encore de modernisation et de verdissement des ports de plaisance2.

Cette dotation vient amplifier les moyens mis à disposition par le gouvernement pour accélérer la résilience des territoires littoraux, au travers notamment du Fonds vert, du Fonds d’intervention maritime (FIM), des mesures « Ports de plaisance d’avenir », du programme « France vue sur mer » et du plan « France 2030 ».

Accélération du développement de l’éolien en mer

Dans le cadre des orientations fixées par les préfets des départementaux littoraux, l’accélération du développement de l’éolien en mer permet de contribuer à l’atteinte des objectifs de neutralité carbone d’ici 2050 et de sortir de notre dépendance aux énergies fossiles.

L’Occitanie accueillera deux fermes pilotes courant 2024, et au moins un des deux parcs commerciaux de Méditerranée au large de la Narbonnaise (entre Gruissan et Port-La-Nouvelle) à l’horizon 2030. Le ou les candidats pour ces deux premiers parcs commerciaux de 250 MW seront désignés d’ici la fin 2023. Plus d’informations

En parallèle, le travail de concertation se poursuit pour informer le public (habitants, touristes, étudiants, professionnels de la pêche, etc.) de l’avancement des études et tenir compte des différents usages de la mer, notamment ceux des pêcheurs qui doivent pouvoir continuer d’exercer leurs activités dans les meilleures conditions. Dans un contexte où les exigences environnementales sont fortes, l’État accompagne la transition vers un modèle de pêche durable, qui doit permettre de concilier le développement économique de la filière et la préservation de la ressource.

L’État s’engage aux côtés des communes d’Occitanie les plus exposées aux risques littoraux

Pour faire face aux risques littoraux (érosion côtière et submersion marine), l’État aide les communes à élaborer des stratégies territoriales et à planifier des actions sur le court, moyen et long terme, en adaptant progressivement les documents d’urbanisme. La loi Climat et résilience permet aux communes, dès à présent, d’obtenir un financement à 80 % des cartes de projection de recul du trait de côte et des outils juridiques nouveaux pour faciliter la mise en œuvre d’actions transitoires. Ces premières briques, doivent permettre aux communes littorales, d’amorcer une démarche prospective. Le modèle de financement à plus long terme fait actuellement l’objet d’une concertation pilotée par la Secrétaire d’État en charge de l’Écologie, Bérangère Couillard, dans le cadre du Comité national du trait de côte.

Après l’adhésion de trois premières communes, la deuxième consultation en cours devrait permettre d’intégrer de nouvelles collectivités du littoral. À ce titre, Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) et les communes de Sète, Frontignan et Marseillan, se sont engagées dans un projet partenarial d’aménagement (PPA) exemplaire. Ce projet fait partie des 150 projets lauréats du Fonds Vert, annoncé le 3 avril par la Première ministre et le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

 

La rédaction