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En septembre prochain, la ville de Toulouse accueillera un tout nouveau parking-relais. Il se situera à proximité du terminus de la ligne A du métro Basso Cambo. On fait le point sur cette nouveauté, mais aussi sur la place de la mobilité durable au sein de la ville rose.
Un parking-relais de nouvelle génération
Le chantier près de la station de métro Basso Cambo est conséquent. Le parking-relais y est agrandi et transformé, de manière à s’adapter aux nouveaux usages. Le parking se construit sur le modèle de celui des Argoulets, sur plusieurs étages. L’objectif est d’augmenter sa capacité de 60 %. Ainsi, la capacité totale du parking-relais sera de 780 places. Mais attention, les usages seront multiples et il ne s’agira plus d’un moyen de stationnement classique. Par exemple, huit bus de l’agglomération toulousaine pourront se garer au rez-de-chaussée. Quant aux places pour les voitures, elles se répartiront sur les cinq premiers étages. Par ailleurs, les 30 premières minutes de stationnement seront gratuites, avant de passer à 0,50 centime part quart d’heure. Une information importante donc, notamment si vous n’avez pas encore reçu la vignette Crit’Air obligatoire pour circuler dans la Zone à Faibles Émissions (ZFE) toulousaine.
Les autres utilisations du parking-relais
Il faut aussi noter que 15 places seront réservées pour le co-voiturage. Des bornes de rechargement pour les véhicules électriques sont prévues et devraient être installées à l’horizon 2023. Un point important puisque le nombre de véhicules électriques ne cesse de grimper. 16 emplacements sont prévus pour les personnes à mobilité réduite, en plus d’un espace dédié aux vélos. Ce dernier sera sous la surveillance de caméras et il sera possible d’y accéder via une piste cyclable. La métropole toulousaine s’efforce donc de favoriser le passage à une mobilité durable, notamment depuis la mise en place de la ZFE.
La mobilité durable, un enjeu majeur pour la ville de Toulouse
Alors que la transition écologique est au cœur des préoccupations, la ville de Toulouse se tourne vers une mobilité plus durable. Il s’agit des modes de transport jugés plus doux et moins polluants. L’objectif restant de désengorger la circulation au sein de la métropole et de limiter la pollution et la consommation de carburant. Une offre multimodale adaptée permettrait donc de répondre à la totalité des besoins en matière de transports. Et pour inciter la population à se tourner vers de nouveaux modes de transport, il est désormais obligatoire de faire son certificat Crit’Air pour circuler à Toulouse. En parallèle et à la place de la voiture, il existe d’autres alternatives. Voici lesquelles.
Quelles alternatives à la voiture dans la métropole toulousaine ?
Le vélo, tout d’abord. Les aménagements permettant de circuler en sécurité sont nombreux, puisqu’on recense 580 kilomètres de pistes cyclables à Toulouse Métropole. Le cyclisme est une façon de se déplacer facilement sur le territoire toulousain. Autre possibilité, prendre les transports en commun. La Ville rose est bien desservie, que ce soit par les bus, le métro ou encore le tramway. Enfin, si vous habitez un peu à l’écart de Toulouse, rien ne vous empêche de faire du co-voiturage.
La rédaction
