Jeudi 18 novembre, un gendarme de la caserne de Villefranche-de-Lauragais a été déféré devant la justice pour « dénonciation de délits imaginaires et dégradation de biens publics ».
Le militaire avait expliqué avoir utilisé son arme de service à 2 reprises dans la nuit du 11 au 12 novembre vers 23h car il disait avoir été « agressé au couteau ». Une enquête avait alors été ouverte pour « tentative d’homicide » sur personne dépositaire de l’autorité publique.
La section de recherche de la gendarmerie de Toulouse au vu de plusieurs éléments recueillis, a placé en garde à vue mercredi le gendarme âgé de 54 ans, dont les accusations ont été mises en doute, indique France Bleu.
« Ces derniers actes d’enquête semblent établir que la supposée victime a inventé une agression qui n’a jamais eu lieu », a déclaré le procureur de la République, dans un communiqué. Le ministère public précise également que « la fragilité psychologique du militaire semble être la cause des faits ».
Pour ces faits, le militaire risque une peine de 6 mois à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 7 500 € à 75 000 €. Il est aujourd’hui sous le coup d’une demande de placement judiciaire comportant une « interdiction d’exercer sa profession » et de détenir ou porter une arme.
La rédaction