Illustration/cdr
Des militants d’Action non-violente COP21 vont se retrouver devant la justice, au tribunal correctionnel de Toulouse, ce vendredi .
2 d’entre eux sont soupçonnés d’avoir décroché un portrait du président dans une mairie et le troisième d’avoir exprimé son soutien à cette action. Ils risquent 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.
Le collectif COP21 a tenu à réagir avant ce rendez-vous juridique « Ce vendredi, 3 personnes seront au tribunal pour avoir lancé l’alerte sur l’inaction climatique du gouvernement : 2 pour avoir décroché le portrait d’Emmanuel Macron en juillet 2019, et une pour avoir exprimé son soutien », déclarent les militants dans un communiqué.
Une audience reportée une première fois
Les 3 jeunes gens sont passibles de 5 ans de prison et 75000€ d’amende « Alors que notre démarche répond clairement aux préconisations du GIEC, ce sont les lanceurs et lanceuses d’alerte qui sont sur le banc des accusés », dénonce le collectif écologiste.
L’audience devait initialement avoir lieu en novembre 2019 mais elle avait été reportée. Une cinquantaine de militants d’Action non-violente COP21 s’étaient alors réunis devant le palais de justice de Toulouse pour soutenir les 3 prévenus.
Pierre-Jean Gonzalez
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